L'endos du bouquin
L'histoire de Chris est pathétique et captivante. Pour traquer l'ennui qui guette les bourgeoises bohèmes, elle expie des crimes imaginaires en se livrant à des femmes bourreaux... Roman de la faiblesse de la chair, du vertige et du vide, du désir qui ne sera jamais comblé.
Écartelée entre désir et souffrance, elle choisit finalement de ne pas choisir. Parce qu'elle se croit chienne, elle veut le devenir, mais lorsqu'elle le devient, tout s'est dissout autour d'elle : la régression est totale. Il n'y a plus de sale, plus de propre, plus d'amour, d'amour propre, plus de mots, que la mort au monde. Le livre dérange, fascine, amuse, roman philosophique, mais aussi parcours initiatique.
Jane Delynn, sorte de Pauline Réage new-yorkaise, se dévoile ainsi dans son roman : ''Dans cette autre vie, je ne suis pas cette esclave sexuelle, cette femme de cinquante ans pathétique ne vivant que pour d'épisodiques moments d'intensité, mais une écrivaine, pas exactement célèbre, mais cependant connue. J'ai remporté des prix littéraires, j'ai enseigné, rédigé des articles, envié mes pairs''.
Roman de l'éducation perverse, de l'abandon de soi aux seuls plaisirs de l'autre, La Laisse est un texte authentique d'une force inouïe qui prend une place toute particulière dans l'histoire de la littérature érotique. ''Un pur joyau d'immoralité'' selon le Washington Post.Aux États-Unis, la publication de La Laisse en 2002 a provoqué des débats littéraires passionnés et suscité de violentes réactions de ligues de vertu lorsque le titre est apparu dans la liste des best-sellers.
Mon appréciation ( 6/10)
Malgré qu'il fut ensencé de tout bords, tout côtés, ce roman nest pas parvenu à m'accrocher. Je l'ai trouvé si dur que je n'ai pas réussi à m'y abandonnes
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