10 janvier 2009

Extrait


"Il la traitait vraiment comme une putain ! Mais, après tout, avait-il tord ? N'étais-ce pas ce qu'elle était ? Puisqu'elle acceptait son chantage ? Une putain ... le mot la brûlait, et l'excitait en même temps. N'est-ce pas le rêve de toutes les honnêtes femmes (...) que de faire une jour, impunément, la putain ? N'est-ce pas pour celà que Lily passait d'amant en amant, choisissant avec discernement des hommes mariés qui ne pourraient pas prendre avantage de leur liaison en public ... Ne les traitaient-ils pas comme une putain ? Une putain dont ils se servaient, avec qui ils faisaient leurs cochonneries, avant de retourner auprès de leurs épouses. Et n'étais-ce pas ce que Lily attendait d'eux, en fait, qu'ils la traitent de cette façon ? "

ref: Esparbec, Les mains baladeuses

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