03 février 2008
Extrait
Je me souviens t'avoir chuchotté un soir, t'avoir juré, le visage blotti contre ton torse, que désormais mon corps ne serait qu'à toi, te l'avoir offert, peut-être pour m'en soulager un peu, ou parce qu'avec toi il me semblait évident qu'il avait trouvé son maître et qu'il ne pouvait plus que se soumetrre, ne plus jamais être autonome. Qu'avec toi il avait trouvé une main qui tenait toutes les chaînes, une main autoritaire mais aimante aussi. Je me souviens de t'avoir murmuré que je me donnais entièrement à toi, que mon corps ne serait que le jouet de ton plaisir, que tu pourrais le prendre n'importe où n'importe comment, qu'il ne se rebellerait pas ou à peine, juste un peu pour mieux t'inviter encore, que ma bouche, ma langue, mes seins, mon sexe, mon cul, que mes chairs en liesse ne se destinaient plus qu'à te faire jouir. Que partout où tu me prendrais je jouirais d'être à toi, de t'appartenir, de m'ouvrir sur ton désir, de couler sur ton corps. Que je serais ta peite chienne, ta petite pute, ton jouet, ta chose, ta femme, ta niche, ta gaine, l'écrin de tes soupirs, de tes fantasmes, la maison de ton sperme ...
Mélanie Muller, À tout prix.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire